Reproductions De Peintures Le Fool de Jacquemart De Hesdin (1355-1414, France) | WahooArt.com

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"Le Fool"

Jacquemart De Hesdin (i) - Éclairage - (Bibliothèque Nationale (Paris, France)) (i)
"L'image est l'un des 26 panneaux qui a une fois orné les cellules du monastère de Carthusian à Champmol près de Dijon. Deux peintures de la série ont survécu, leurs thèmes étant identiques: un moine carthusien prie sous la croix de Christ. Saint Jean l'Evangéliste se tient derrière lui, se mettant les mains dans la tristesse, sa tête tombant d'un côté de la même manière que la tête du Christ. De l'autre côté de la croix, à la droite du Christ, les saintes femmes soutiennent la Vierge. L'image n'est pas un récit d'un événement biblique (la présence du moine dans l'image serait un anachronisme évident). Il est destiné à évoquer les souffrances et la mort du Christ tant pour la personne représentée que pour le spectateur. En effet, le moine est la figure la plus émotive de la composition; il y a une certaine acquiescement et démission dans la douleur des autres. Déposer une personne humaine, sans l'intermédiaire d'un saint patron, à la même échelle que les saints et si près de Dieu le Rédempteur, était une innovation audacieuse. La peinture est un exemple caractéristique d'une image dévotionnelle presque dépourvue de contraintes iconographiques, son but étant d'encourager les prières, les méditations et la piété du chrétien, et de renforcer son identification avec les souffrances du Christ. Les détenus du monastère pouvaient s'identifier avec le moine dans la photo, tout comme le calvaire monumental de Claus Sluter au milieu du cloître peut leur donner une profonde expérience chaque jour. La scène se déroule sur une scène étroite devant un fond en or dessiné. Les groupes de chaque côté de la croix sont liés par des draperies riches pour former des masses équilibrées. Les plis généreux des draperies sont disposés en courbes rythmiques qui occultent la structure anatomique des figures ; même la posture du moine n'est pas apparente. Le petit monticule de terre dans lequel le pied de la croix est inséré est moulé aussi, presque comme s'il était fait d'un matériau textile. Cette utilisation de l'espace, définie dans des limites pliables, qui semblent avoir été modelées et pliées par l'artiste, est une caractéristique typique du style gothique international. Les figures ne se tiennent pas non plus devant un fond naturel; il ressemble plus à un tissu tendu pour former un dos. Son lien avec la composition est atteint par la pertinence symbolique de son modèle, un arbre qui est enraciné dans le sol de la colline du Calvaire et représente également les arbres de vie et de connaissance. Cet ornement stylisé remplit les surfaces vides uniformément. L'ensemble de l'image est entouré de larges arcs avec des lignes vigoureuses qui se mélangent entre eux: le contour des figures, les plis des vêtements et le sang qui jaillit du corps du Christ. Les lignes sont flexibles et évitent les pauses et les affrontements (comme on peut le constater, par exemple, à l'ornement folié autour du bras du moine) ».

 




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