Obtenir Reproductions De Peintures Reine Marie leszczynska de Laurent Cars (1699-1771, France) | WahooArt.com

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"Reine Marie leszczynska"

 



Laurent Cars est un peintre et graveur français, né à Lyon le 28 mai 1699, et mort à Paris le 14 avril 1771.
Laurent Cars était l'arrière-petit-fils de Jean Cars, peintre « de peu de notoriété » selon Portalis & Béraldi , et de Marie Firens, fille d'un graveur réputé  ; et le petit-fils de François Cars, dit François I Cars, graveur, imprimeur, éditeur et marchand d'estampes et premier graveur de la dynastie Cars, qui s'installera à Lyon au début des années 1660.
Son père, Jean-François Cars (1661-1738), est graveur également, à Lyon. Mais au commencement du XVIIIe siècle, tout en gardant son activité lyonnaise, il s'installe, aussi, à Paris, rue de la Savonnerie, près de la manufacture des Gobelins. C'est à cette adresse qu'il vend l'une de ses premières œuvres, un portrait gravé de Louis XIV . Ce n'est que dans les années 1720 qu'il semble s'être définitivement installé à Paris. Il aura comme élèves, entre autres, François Boucher et Jean-Baptiste Perronneau
Travaillant dans l'atelier de son père qui se consacrait aux estampes de thèses pour le fonds Odieuvre, Laurent Cars fut cependant placé auprès du peintre Joseph Christophe, membre de l'académie de Saint-Luc, afin d'exercer cet art, comme le rapporte l'abbé de Fontenai  :
« Étant tout jeune encore, il dessina d'après nature à l'Académie de Saint-Luc, se mit sur le rang, chaque fois qu'il y eut concours pour les médailles et remporta la première ; mais plusieurs années s'étant écoulées sans qu'on en distribuât aucune et cette académie ayant un trop grand nombre de couronnes à décerner, décida que tous ceux qui avaient gagné le premier prix concourroient ensemble et qu'un seul vainqueur le remporteroit. Cars rentra dans la lice et triompha de ses rivaux » .
Mais, très vite, il revient à la gravure. En 1724, il peint et grave en même temps le portrait de Michel-Celse-Roger de Bussy-Rabutin, évêque de Luçon. Cars débute surtout sa carrière par l'interprétation d'une œuvre d'un ami de sa famille, François Lemoyne qui vient de livrer l'un de ses chefs-d'œuvre en 1724 : Hercule et Omphale  ; toile exposée au Salon de 1725. Le jeune interprète grava également plusieurs autres toiles du maître de Boucher : l'Iris au bain, Andromède délivrée par Persée et Céphale enlevée par l'Aurore. « Ses planches ne sentent point la sujétion d'un graveur copiste, mais elles semblent l'ouvrage d'un même artiste qui aurait conçu et exécuté le même sujet » nous avoues Jean-Baptiste D. Lempereur .
Très vite, Cars livre une belle estampe d'après les Fêtes Vénitiennes de Watteau avant de se consacrer, en 32 planches restées célèbres, à l'interprétation des figures des Comédies de Molière d'après des dessins de Boucher (1734).
Agréé dès le 26 février 1729, Laurent Cars est reçu à l'Académie Royale le 31 décembre 1733, sur présentation des planches gravées des portraits du sculpteur Michel Anguier d'après Gabriel Revel, et du peintre Sébastien Bourdon d'après Hyacinthe Rigaud. En 1757, il y est nommé conseiller.
Les affinités du graveur de 32 ans avec le dernier, peintre d'origine catalane âgé de 74 ans, n'étaient d'ailleurs pas nouvelles. En effet, le père de Laurent Cars, Jean-François, avait également choisi une œuvre de Rigaud pour l'une de ses planches : le portrait du cardinal de Polignac et de l'évêque d'Angers, Michel Poncet de La Rivière (1722).
Laurent Cars fut également un témoin des artistes de son temps en gravant les portraits de Boucher, de Chardin (dont il fut un « merveilleux interprète » écrit Paul Lacroix ) et de son épouse, Marguerite Pouget. Auteur d'une vaste planche figurant la reine de France, Marie Leszczyńska, Cars produisit également le portrait d'une danseuse renommée, « La Camargo » d'après Nicolas Lancret et celui de Mademoiselle Clairon d'après Carle Van Loo, non moins célèbre actrice que le roi souhaitait flatter en lui offrant son portrait. Malgré son talent, Cars n'arriva pas à achever la tête de l'actrice et on sollicita dans un premier temps le graveur Wille, en 1763, pour ce travail. Ayant « la vue trop courte », c'est finalement à Beauvarlet que revint le privilège d'achever la planche .
Le graveur collabora ensuite avec Charles-Nicolas Cochin sur une série d'illustration des Fables de La Fontaine d'après des dessins d'Oudry (1755).
Il traduisit également au burin plusieurs œuvres majeures et emblématiques de Jean-François De Troy : Suzanne et les vieillards ; Bethsabée au bain ; L'évanouissement d'Esther.
Installé rue Saint-Jacques à Paris juste face au collège du Plessis , Laurent Cars se consacra de plus en plus vers 1750 au commerce des estampes, notamment celles de son élève Jean-Jacques Flipart ainsi que les fonds hérités de son père (thèses). Ce fonds est acheté après sa mort par François Babuty, qui en publie le catalogue .
Mort le 14 avril 1771, « regretté autant par ses qualités morales et l'agrément de son esprit, que par ses talents » , Laurent Cars est inhumé le lendemain, 15 avril, « juste au pied de son banc » en l'église Saint-Benoît-le-Bétourné . À la démolition de celle-ci en 1831, les ossements sont portés aux catacombes.

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