Acheter Reproductions D'art De Musée Maüa Cannes à sucre de Robert Tatin (Inspiré par) (1902-1983) | WahooArt.com

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"Maüa Cannes à sucre"

 




Robert Tatin est un artiste français. Il est surtout connu pour avoir créé un « Environnement d'art » spectaculaire devenu le Musée Robert-Tatin, à Cossé-le-Vivien (Mayenne).
Anaïs Augustine Lemonnier (née en 1875 à Laval) et Ernest Louis Tatin (né en 1873 à Selles-sur-Cher) donnent naissance à Robert (Émile Ernest) Tatin précisément à l'Épine, dans le quartier d'Avesnière à Laval. Le jeune Robert est élevé dans un milieu populaire et dans le giron des femmes : sa mère, sa grand-mère, sa sœur, sa nourrice, ses voisines. Les femmes demeureront un élément central dans son œuvre et dans sa vie.
Son père, qui était au départ employé de commerce, a finalement rejoint le monde des forains pour les aider à monter les chapiteaux et participe même à un de leurs numéros. Ce milieu du cirque marque profondément Robert Tatin, et c'est un thème qui reviendra souvent dans ses œuvres.
À partir de 1909, Robert Tatin est élève à l'école communale, il est alors assez solitaire. Dès cette époque, il développe un goût certain pour la nature, les balades, le dessin et l'astronomie (il s'intéresse à l'infiniment grand à la suite du passage de la comète de Halley).
À quatorze ans, il suit un apprentissage de peintre en bâtiment.
Après avoir passé son enfance et son adolescence à Laval, Robert Tatin part s'installer à Paris en 1918, où il exerce de nombreux emplois et s'adonne en parallèle à diverses activités artistiques . Il y reste quatre ans avant de faire son service militaire à Chartres.
En 1924, après son service militaire, il retourne à Avesnières avec sa première épouse Marcelle Blot où il travaille avec son beau-père compagnon charpentier. Là, il est amené à travailler sur des chantiers en tant que charpentier au trait avec des compagnons, auxquels il est présenté à Tours le 18 mars 1933.
Le 1er mai 1925 naît son fils : Robert Tatin d'Avesnières.
Puis, fort de ses différents apprentissages et expériences, il finit par monter, en 1930, son entreprise de bâtiment à Laval, entreprise qu'il développe en y ajoutant la décoration, la peinture en bâtiment et la tapisserie.
Le couple divorce en 1931: le père a la garde de l’enfant, et se remarie ; le couple a une fille, Hélène, la demi-sœur de Robert Tatin. Celle-ci témoigne dans ses souvenirs de l’ambiance aisée qui régnait dans leur maison de Laval où leur père, maître compagnon, entrepreneur de peinture en bâtiment et décorateur était une sommité locale. Très demandé pour la restauration de châteaux et d’hôtels, il a acquis sa place parmi les notables. Avant que lui-même ne devienne créateur à part entière, son entreprise fut longtemps florissante.
La prospérité de son affaire lui permet de voyager, tout d'abord en Suisse, en Italie, en Espagne, en Belgique, en Angleterre, en Irlande ou en Afrique du Nord. Puis, en 1938, il découvre Amsterdam et New York.
Il est mobilisé lors de la Seconde Guerre mondiale, et incorporé dans le 15e régiment du génie sur la ligne Maginot . Démobilisé en 1940, il reprend son activité d’entrepreneur en bâtiment à Laval et à Paris.
Entre 1945 et 1950, Tatin achète un magasin de bougnat, rue de la Cerisaie à Paris, qu'il va peu à peu transformer en atelier de céramique installé dans le Marais à Paris. Son fils Robert y travaille un an et exécute par ailleurs quelques travaux de commande, essentiellement des fresques pour l’entourage familial, en Mayenne.
L'après-guerre est, pour Robert Tatin, le moment où l'art prend le pas sur l'artisanat. Il se fait alors connaître en tant qu'artiste auprès de différents critiques et il côtoie les grands noms du monde des arts tels Jean Dubuffet, André Breton, Jean Paulhan, Jacques Prévert, Giacometti, Jean Cocteau, Aristide Caillaud, Benjamin Péret. C'est à leurs côtés qu'il participe activement à la reconstruction de la vie culturelle parisienne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
En 1950, l'Amérique du Sud, où il voyage pendant cinq ans, lui offre une notoriété internationale. Il découvre le Brésil , l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay, le Chili et la Terre de Feu, s'imprégnant de la culture amérindienne.
De ses innombrables voyages, il retire une densité humaine, une philosophie et une extraordinaire qualité artistique.
De retour en France en 1956, il s'installe à Vence. Il exposait régulièrement dans ses salons parisiens et à l'étranger tout en se donnant entièrement à la peinture. En 1962, il rencontre Liseron , avec qui il se marie à Vence le 11 mai 1962. En mai 1962, ils viennent s'établir à La Frénouse, et commencent leurs travaux.
Tout au long de sa vie, Robert Tatin n'a jamais cessé d'étudier, de suivre des formations, de lire, de s'informer.
Dès 1916, il suit des cours d'arts plastiques à l'école de la Perrine à Laval, où il apprend notamment la peinture, la sculpture, les émaux et la céramique. Il suit aussi des cours avec le peintre Pierre Charon. À son arrivée à Paris, il s'inscrit aux cours libres du peintre Vilvoski à la Grande Chaumière, ainsi qu'aux cours du soir à l'école des Beaux-arts de Paris et aux Arts appliqués.

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