Achat Réplique De Peinture La carroza de Apolo de Eugène Delacroix (1798-1863, France) | WahooArt.com

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"La carroza de Apolo"

 



Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix est né le 26 avril 1798 à Charenton-Saint-Maurice (Seine), 2 rue de Paris (actuelle Grande Rue) et est mort de la tuberculose le 13 août 1863, au 6 rue de Furstemberg à Paris. Il repose au cimetière du Père-Lachaise (division 49). C'est un peintre majeur du romantisme en peinture, apparu au début du XIXe siècle, en France.

Biographie
Ses origines familiales


Eugène Delacroix en 1858. Photo de Félix Nadar La famille du peintre
Sa maison natale, une grande demeure bourgeoise du XIXe siècle, existe toujours. Inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, depuis 1973, elle a été transformée en bâtiment municipal en 1988 et abrite désormais la médiathèque de Saint-Maurice. Eugène Delacroix est le quatrième enfant de Charles Delacroix et de Victoire Œben.

Son père a été le secrétaire de Turgot (homme politique libéral) qu'il a suivi de Limoges à Paris. Député de la Marne, sous la Convention, il vote la mort du roi, comme le peintre David. Rallié à l'Empire, il devient préfet de Marseille en avril 1800, puis trois ans plus tard, en avril 1803, préfet de Bordeaux où il meurt le 4 novembre 1805. Sa mère, née en 1758, descend d'une famille d'ébénistes de renom les Oeben. Son grand-père, le père de sa mère, Jean-François Oeben est le célèbre ébéniste de Louis XV. Elle est également apparentée aux Riesener par le mariage de sa mère avec Jean-Henri Riesener. De cette seconde union est né Henri-François Riesener, peintre, demi-frère de Victoire et oncle d'Eugène Delacroix. Elle est morte le 3 septembre 1814, en le laissant dans un grand dénuement.

Portrait d'Henriette de Verninac par Jacques-Louis David (1799, Musée du Louvre)Le couple a eu, au total, quatre enfants : trois garçons et une fille. Charles-Henri, l’aîné, est né le 9 janvier 1779 et a fait une très belle carrière dans les armées impériales. Promu maréchal de camp honoraire en 1815, il est démobilisé avec le grade de général (mais en qualité de demi-solde). Le second enfant, une fille, Henriette, est née en 1780 et est morte en 1827. C’est en 1797 qu’elle épouse Raymond de Verminac (1762-1822), un diplomate. Elle recueille son frère en 1814, à la mort de sa mère. A la demande de son mari, David fait son portrait (Musée du Louvre), en 1799, dans une formule qu'il développe dans les dernières années de la Révolution, c'est-à-dire le modèle assis, coupé aux genoux, sur un fond uni. Son mari fait également sculpter par Joseph Chinard (1756-1813) son buste en Diane chasseresse préparant ses traits (1808, Musée du Louvre). Son second frère, Henri, est né en 1784 et est tué le 14 juin 1807, à la Bataille de Friedland. Le règlement de la succession maternelle ruine la famille Delacroix. Ce désastre engloutit toute la fortune des enfants (une propriété, achetée par la mère de l'artiste afin de couvrir une créance, dû être vendue à perte).

Le père présumé de Delacroix

Une controverse existe sur le fait qu'Eugène Delacroix aurait eu Talleyrand pour père biologique. Charles Delacroix, ministre des affaires extérieures en 1795, remplacé par Talleyrand le 16 juillet 1797, souffrait d'une tumeur maligne placée sur les parties génitales et un rapport médical indique l'ablation de celle-ci. Une brochure publiée en décembre 1797, par le chirurgien militaire Ange-Imbert Delonnes (1747-1818) sur l'opération de sarcocèle (tumeur charnue du testicule) faite le 27 fructidor an V (13 septembre 1797), au citoyen Charles Delacroix, confirme les faits. Le bulletin indique que l'opération a été réussie et que le père de l'artiste a recouvré la faculté de procréer. Eugène Delacroix est né sept mois plus tard.

Maurice Sérullaz, historien d'art et mondialement reconnu comme le meilleur spécialiste de Delacroix, en parle dans la biographie qu'il consacra au peintre. Il rapporte que pour plusieurs historiens, ils existeraient « une certaine ressemblance physique et une même allure aristocratique », qui mettraient en évidence cette parenté. Cependant, lui-même n'émet pas de certitudes à ce sujet. Talleyrand, l'homme qui a servi tant de gouvernements et de causes, est également reconnu comme l'un des protecteurs occultes de l'artiste. Il aurait facilité l'achat, pour une somme de 6 000 francs, des Massacres de Scio, (présenté au Salon de 1824 et aujourd'hui au Musée du Louvre), par le baron Gérard. Son ombre tutélaire s'étend à travers Adolphe Thiers, dont il est le mentor. Grâce à Thiers, Delacroix obtient plusieurs commandes importantes, notamment la décoration du Salon du Roi, au Palais Bourbon, et une partie du décor de la Bibliothèque du Sénat, au Palais du Luxembourg.

Ses études et sa formation
Ses études


A la mort de son père, Eugène n'a que 7 ans. La mère et le fils montent alors à Paris. En janvier 1806, ils habitent au 50 Rue de Grenelle. D'octobre 1806 à l'été 1815, Delacroix fréquente un établissement d'élite, le Lycée Impérial (actuel lycée Louis-le-Grand) où il reçoit une bonne instruction. Ses lectures sont classiques : Horace, Virgile, mais également Racine, Corneille et Voltaire. Il y apprend le grec et le latin. Les nombreux dessins et croquis griffonnés sur ses cahiers attestent déjà de ses dons artistiques. C'est au Lycée Impérial qu'il rencontre ses premiers confidents : Jean-Baptiste Pierret (1795-1854), Louis (1790-1865) et Félix (1796-1842) Guillemardet, et Achille Piron (1798-1865). Ils partagent sa vie de bohème et lui restent fidèles jusqu'à la fin de sa vie.

Il reçoit aussi une éducation musicale précoce, prenant des leçons avec un vieil organiste, qui adorait Mozart. Ce maître de musique, qui a remarqué les talents de l’enfant, recommande à sa mère d’en faire un musicien. Mais, la mort de son père en 1805 met fin à cette possibilté. Cependant, la musique occupera toute son existence. Toute sa vie, il continuera à participer à la vie musicale parisienne, recherchant la compagnie des compositeurs, des chanteurs et des instrumentistes : Paganini jouant du violon (1831, Collection Philipps de Washington).

Sa formation

En 1815, son oncle, Henri-François Riesener, le fait entrer dans le célèbre atelier de Pierre-Narcisse Guérin où il a pour condisciples Paul Huet, Léon Cogniet, Ary et Henry Scheffer, et Charles-Henri de Callande de Champmartin. C'est également dans son atelier qu'il fait la connaissance de Théodore Géricault, de sept ans son aîné, qui eut une influence capitale sur son art. Guérin leur enseigne les principes de la représentation néo-classique de l'ancienne école : primauté du dessin sur la couleur, retour à l'Antique, beauté des statues chères à l'Allemand Winckelmann, auteur de l'Histoire de l'art de l'Antiquité (1764). Toutefois, ce maître n'est pas totalement fermé aux idées nouvelles. Son enseignement est à la fois classique et libéral.

En mars 1816, Delacroix entre aux Beaux-Arts (également chez Guérin) où l'enseignement est moins onéreux qu'en atelier privé. Il y poursuit son apprentissage en privilégiant le dessin et la copie des maîtres. Grâce à sa carte de travail qu'il acquiert le 13 juillet 1816, pour le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale, il copiera pendant plusieurs années, des manuscrits d'après des recueils de costume du Moyen Âge. Ses résultats aux concours et aux examens de l' École des beaux-arts ne lui laissent pas espérer un séjour romain. En 1820, il tente le Prix de Rome et échoue à la première partie.

L’apprentissage de l’aquarelle et le voyage en Angleterre

Eugène Delacroix, Hamlet et Horatio au cimetière, (1835, Francfort)C'est en 1816 que Delacroix rencontre Charles-Raymond Soulier (1796-1838), aquarelliste amateur, revenu d'Angleterre et influencé par les artistes anglais, notamment Copley Fielding (1787-1855) dont il est un ancien élève. Grâce à cet ami et à Richard Parkes Bonington, Delacroix se familiarise avec l'art de l'aquarelle, une technique assez peu connue en France, qui le libère ainsi du carcan académique enseigné aux Beaux-Arts. Charles Soulier lui enseigne également les rudiments de la langue anglaise.

De mai à août 1825, il effectue un voyage en Angleterre où il découvre le théâtre de Shakespeare, en assistant aux représentations de Richard III, Henri IV, Othello, Le Marchand de Venise et La Tempête avant qu'une troupe anglaise se déplace à Paris, deux ans plus tard (le 9 septembre 1827). Il assiste également à une adaptation audacieuse du Faust (1773-1790) de Goethe (1749-1832). Pour Delacroix, la littérature et le théâtre seront une source importante d'inspiration, tout au long de sa carrière : Hamlet et Horatio au cimetière (1835, Francfort) et Hamlet et les deux fossoyeurs (1859, Musée du Louvre). Ces nouveaux sujets se mêleront jusqu’à sa mort aux thèmes orientaux, historiques ou religieux. À partir de ce voyage, la technique de l'aquarelle acquiert une importance dans son œuvre et la fréquentation de ses amis anglais, notamment les frères Fielding, lui permette de mieux en maîtriser les subtilités. Elle lui sera d'une grande aide lors de son voyage en Afrique du Nord pour pouvoir en restituer toutes les couleurs.

Les débuts de la carrière de Delacroix

Ses débuts en peinture (1819-1821)

En 1819, Delacroix aborde pour la première fois la décoration avec la salle à manger de l'hôtel particulier de M. Lottin de Saint-Germain, situé dans l'Île de la Cité. Les dessus de porte, qu'il exécute dans le Style pompéien, seront terminés avant mars 1820. De cet ensemble, aujourd'hui disparu, il ne reste que les dessins et projets, personnages, scènes allégoriques ou mythologiques, déposés au Musée du Louvre.

Il exécute également le décor de la salle à manger de l'hôtel particulier que le tragédien Talma se faisait construire, au 9 rue de la Tour-des-Dames, à Montmartre. Cette décoration lui a été confiée en 1821 et a pour sujet : les quatre saisons en dessus de porte, dans le style gréco-romain dont l'inspiration vient des fresques d'Herculanum, comme précédemment pour celles de M. Lottin. Le Louvre a en sa possession un certain nombre de dessins préparatoires et de projets, le reste étant conservés dans une collection particulière à Paris.

Ses premiers tableaux de chevalet sont deux retables religieux, inspirées des peintres de la Renaissance :

La Vierge des moissons (1819, Église St Eutrope d'Orcemont, près de Rambouillet), influencé par les Madones florentines de Raphaël (1483-1520), notamment La Belle jardinière (1507-1508, Musée du Louvre).

La Vierge du Sacré-Cœur (1821, Cathédrale d'Ajaccio), rappelle Michel-Ange (1475-1564), par l’aspect massif et statique de la figure de la Vierge. Ce retable a été commandé, à l’origine, à Géricault, par le Ministère de l'Intérieur, pour la Cathédrale Saint-Pierre de Nantes. Peu intéressé par le sujet, il le sous-traite à Delacroix, qui avait des besoins pressants d’argent. La substitution ne sera révélée qu’en 1842, par Batissier, dans un article publié dans La Revue du XIXe siècle.

La révélation d'un talent (1822-1824)
La Barque de Dante ou Dante et Virgile aux Enfers
Eugène Delacroix, 1822
Huile sur toile
189 × 242 cm

Musée du Louvre, Paris

En 1822, Delacroix, désireux de se faire un nom dans la peinture et de trouver une issue à ses difficultés financières, se présente pour la première fois au Salon officiel, avec La Barque de Dante ou Dante et Virgile aux Enfers que l’État achète pour 2 000 francs au lieu des 2 400 francs demandés par le peintre. Les réactions de la critique sont vives, voire virulentes, comme celles d'Etienne-Jean Delécluze, défenseur de l'école davidienne, qui parle d’une « vraie tartouillade », dans le Moniteur du 18 mai. Cependant, Adolphe Thiers, jeune journaliste, écrit dans Le Constitutionnel du 11 mai, un article élogieux qui parle de « l’avenir d’un grand peintre ». Quant à Jean-Antoine Gros, qui admire La Barque de Dante, il qualifie le peintre de « Rubens châtié ».
Ayant défini son sujet très tardivement (à la mi-janvier), Delacroix doit travailler dans l'urgence afin d’être prêt pour exposer au Salon Officiel, dont l'inauguration est le 24 avril. Pour cela, il utilise des vernis qui, en permettant un séchage plus rapide des couleurs, compromettent la conservation de sa toile. Les couches sombres sous-jacentes en séchant plus vite que les couches claires en surface provoquent d’énormes craquelures et gerçures. Très attaché à ce tableau, il finit par obtenir, en février 1860, l'autorisation de le restaurer lui-même. En agissant ainsi, il veut prouver qu’il est un vrai peintre, en montrant qu’il maîtrise les différentes parties de son art : le nu, le drapé, l’expression.

Le thème, tiré du chant VIII de l’Enfer de Dante, est inédit pour l’époque. La connaissance superficielle, que ses contemporains ont de l’œuvre de Dante, font qu’ils illustrent toujours les mêmes épisodes : l’histoire d’Ugolin (Enfer, Chant XXXIII), Paolo et Francesca (Enfer, Chant V), et La Barque de Charon (Enfer, Chant III). La nouveauté de Delacroix s’exprime donc par le choix du sujet et par le format utilisé, pour cette peinture à sujet littéraire. Jusqu’à présent, ce format était réservé pour des peintures à sujets religieux ou mythologiques.

Pour ce tableau, les influences sont multiples. Il faut d'abord noter celle du Radeau de la Méduse (1819, Musée du Louvre) de Géricault : une vue de gros plan, une embarcation, des flots déchaînés. Si la critique signale des ressemblances entre La Barque de Dante et l'œuvre de Géricault, c'est pour mieux en dimininuer l'importance. Ensuite, c'est l'emprise de Michel-Ange (1475-1640) qui apparaît avec les musculatures imposantes des damnés (rappelant l'un des Deux Esclaves du Louvre) et de la femme (dérivée d'un prototype masculin). Celle de l’Antique vient après : la figure de Phlégyas, le nocher, chargé de conduire Dante et Virgile jusqu’à la ville infernale de Dité, renvoie au Torse du Belvédère (IVe av. J-C, Musée Pio-Clementino à Rome). Et pour finir, il faut également parler de l'influence de Rubens, avec les naïades du Débarquement de Marie de Médicis à Marseille (1610, Musée du Louvre), dont il s'inspire pour la coloration, par petites touches de couleurs pures juxtaposées, des gouttes d’eau sur les corps de damnés. D'ailleurs, il en a fait une esquisse : Torse d'une sirène, d'après le Débarquement de Marie de Médicis (Kunstmuseum de Bâle).

C'est sous l'influence de Géricault et les encouragements de Gros que dans les années 1820, Delacroix s'intéresse aux chevaux et multiplie les études d'après nature. À la date du 15 avril 1820, il note dans son journal : « Il faut absolument se mettre à faire des chevaux. Aller dans une écurie tous les matins ; se coucher de très bonne heure et se lever de même ». Pour cela, il s'établit un véritable programme d'étude comprenant des visites dans les écuries ou au manège. La constitution de cette encyclopédie lui servira pour ses futurs tableaux.

Théodore Géricault, dont Delacroix fait la connaissance dans l'atelier de Guérin a eu une influence importante, particulièrement au début de sa carrière. Il lui emprunte sa manière de peindre : de forts contrastes d’ombres et de lumières donnant du relief et du volume aux modèles. Il utilise également certaines de ses couleurs : des vermillons, des bleus de Prusse, des bruns, des blancs colorés. L’un des sommets de sa première manière est : L’Assassinat de l’évêque de Liège (1831, Louvre). L’Officier turc, enlevant sur son cheval l’esclave grec Des Massacres de Scio (1824, Musée du Louvre) est notamment inspiré de L’Officier de chasseur à cheval (1812, Musée du Louvre) de Géricault. Quand celui-ci meurt le 26 janvier 1824, Delacroix devient malgré lui le chef de file du Romantisme.

Les Scènes des Massacres de Scio
Eugène Delacroix, 1824
Huile sur toile
417 × 354 cm

Musée du Louvre, Paris

Les Massacres de Scio, que Delacroix présente en 1824 au Salon Officiel, obtient la médaille de seconde classe. Il est acheté 6 000 francs, par l’État, pour être exposé ensuite au Musée du Luxembourg. La toile s’inspire d’un fait d’actualité : le massacre de la population de l’Île de Chio par les Turcs, survenu en avril 1822. Dès cette date, Delacroix a l’idée de peindre un tableau sur ce thème qu’il abandonne au profit de La Barque de Dante. Les costumes orientaux que Jules-Robert Auguste (1789-1850), dit M. Auguste, lui prête pour l’élaboration de son tableau, proviennent de la collection qu’il ramena de ses voyages, en Orient. Delacroix put également effectuer des recherches iconographiques à La Bibliothèque Nationale. Un carnet, conservé aux Départements des Arts graphiques du Musée du Louvre et utilisé vers 1820-1825, mentionne la consultation d’un ouvrage de Claude-Étienne Savary (1750-1788), Lettres sur la Grèce, édité en 1788 ainsi que des croquis effectués d’après le livre de Rosset, Mœurs et coutumes turques et orientales dessinés dans le pays, en 1790.

M. Auguste, ancien sculpteur devenu aquarelliste et pastelliste, a rapporté de ses voyages en Grèce, Égypte, Asie Mineure et Maroc de remarquables études et toutes une série d’objets : étoffes, costumes, armes et bibelots divers. Il est considéré comme l’initiateur de l’Orientalisme, en France. Son influence sur Delacroix et son art est très forte, surtout entre 1824 et 1832, date de son voyage en Afrique du Nord. C’est avec des œuvres, comme Les Massacres de Scio et le La Grèce sur les ruines de Missolonghi (1826, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux), toutes les deux tirés d'évènements contemporains, que Delacroix participa au mouvement philhellène. Tout d’abord, ce sont les poètes, qui se sont enflammés les premiers, pour la cause grec :

Casimir Delavigne (1793-1843) et ses Douze Messéniennes (1818-18422),
Byron,
Népomucène Lemercier (1771-1840) et ses Chants héroïques des montagnards et matelots grecs, de 1824 et sa Suite des chants héroïques et populaires, de 1825,
Victor Hugo (1802-1885) et ses Orientales.

Son tableau fut durement accueilli par les critiques, par la majorité des artistes et par le public. Bien que Gros ait apprécié La Barque de Dante, il jugea Les Massacres de Scio, avec sévérité, en affirmant qu’il s’agissait du « Massacre de la peinture ! ». Certains critiques, tout en signalant l’influence des Pestiférés de Jaffa de Gros, écrivirent qu’il avait « Mal lavé la palette de Gros ». Cependant, Delacroix eut aussi des défenseurs. Dans Le Constitutionnel, Thiers écrivit : « M. Delacroix a prouvé un grand talent, et il a levé des doutes en faisant succéder le tableau des Grecs à celui de Dante ». En fait, ce que ses détracteurs lui reprochent, c’est sa manière de peindre, sa négligence vis-à-vis du dessin, d’où l’emploi du mot « tartouillade » par Delécluze en 1822 et les remontrances d’Anne-Louis Girodet sur ce sujet.

En effet, c’est à dessein que Delécluze emploie ce mot car selon Le Littré, il signifie : « En langage d’atelier, peinture d’une exécution très lâchée, et dans laquelle la composition et le dessin sont complètement sacrifiés à la couleur ». Cependant, Delacroix n’a pas eu que des détracteurs. Tout au long de sa carrière, il a pu bénéficier du soutien indéfectible de Thiers qui lui apporta son appui, de Théophile Gautier (1811-1872) et de Charles Baudelaire (1821-1867) qui lui consacra un poème, Les Phares (VI, Les Fleurs du Mal) et un de ses salons, celui de 1846 (IV, Mes Salons).

Le peintre présente également trois autres tableaux au Salon : Tête de vieille femme (Musée des Beaux-Arts d’Orléans) et Jeune orpheline au cimetière (Musée du Louvre), et hors catalogue, Le Tasse dans la maison des fous (collection particulière). Entre 1823 et 1825, il peint plusieurs tableaux de Grecs en costume de palikares (soldats grecs combattant lors de la Guerre d’indépendance contre les Turc) et des Turcs, dont certains ont pu être utilisés pour Les Massacres de Scio. Lors du Salon Officiel, Delacroix eut l’occasion de voir des peintures de John Constable que son marchand Arrowssmith présentait, notamment La Charrette à foin (1821, National Gallery de Londres), récompensée par la médaille d’or. Une anecdote veut qu’après avoir vu cette toile, il décida de refaire le ciel des Massacres de Scio, après en avoir demandé la permission au comte de Forbin (1777-1841), directeur des musées.
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